5e perso - les idées

❯ PRÉNOM(S) : Antoine Jules
❯ NOM : MARCHAND
❯ CODENAME : Aucun

❯ AGE : 50 ans en paraît 40/45
❯ DATE DE NAISSANCE : 21 juin 1973
❯ LIEU DE NAISSANCE : Paris.
❯ NATIONALITÉ : Française.

❯ STATUT CIVIL : Célibataire
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro.
❯ GENRE : Masculin.
❯ EMPLOI / OCCUPATION : Assassin en freelance

❯ CENTRE(S) D'INTÉRÊT(S) : Cuisine, cinéma, sport, Jeu, Alcool.

❯ AFFILIATION : Super-vilain ou Pègre.

AVATAR : Taylor Kitsch

Télékinésie : Antoine apprend très vite à bouger des objets de tout genre. C'était un jeu pour tester son pouvoir. Le poids est évidemment un facteur important pour faire durer le plaisir, mais aussi pour les bouger plus ou moins vite, les objets les plus léger ayant plus de vitesse que les plus lourd. Le plus lourd qu'il ait soulevé étant une voiture (1 tonne) sur une distance de 5 mètre pendant environ 1 à 2 minutes, mais c'était alors très lent parce que très lourd. Alors Antoine s'est concentré sur des petits objets comme des balles de tennis, de golf ou de baseball. Celles-ci pouvait atteindre une vitesse plus ou moins importante, mais d'environs 180m/seconde soit 600 km/h. Et pour ce qui est de la distance limite, elle ne peut pas aller au delà de 500 mètres.

Champ de force : Le petit plus est qu'il peut aussi déployer une énergie de son corps pour repousser des objets, même lourds pour qu'ils ne le touche pas. C'est comme une bulle transparent qui l'enveloppe et qui repousse absolument tout. Il ne peut pas l'étendre, donc si une personne est très proche de lui, il se peut qu'elle ne soit pas complètement protégée car la bulle ne doit pas dépasser 50cm autour de lui. Il peut maintenir celle-ci assez longtemps (1 heure environ) avant de devoir arrêter à cause de l'épuisement.

- Les objets très lourd, il ne peut pas les soulever et les déplacer longtemps, la limite étant celle d'une voiture d'une tonne sur quelques mètres et sur une durée qui se limiterait à quelques minutes (1 à 2mn max).
- Champ de force limité à sa seule personne. Il peut le tenir jusqu'à 1 heure avant épuisement, la bulle disparaissant alors. Il a besoin ensuite de récupérer pendant 6 heures.
- Introverti, il n'aime pas parler. Il limite ses conversations au minimum et il n'est donc pas spécialement sociable.
- Sadique, il a reporté toute sa frustration subie plus jeune, d'avoir été abandonné, utilisé, manipulé. Il peut faire souffrir pour le plaisir.
- Il a un gros faible pour l'argent. Il est joueur, même s'il essaye de contrôler cette manie.
- Il boit quelque fois beaucoup trop. Cela peut lui valoir des ennuis, même s'il a plutôt le vin gai.
- Il est un mutant certes, mais il n'est pas dénué de faiblesses, et s'il ne voyait pas son assaillant, il pourrait avoir le dessus et le tuer. S'il n'a pas le temps réagir notamment. Et s'il ne peut maintenir son champ de force.
- D'un naturel méfiant, il ne donne jamais sa confiance. Il n'a pas d'amis, il gère simplement ses connaissances, mais il peut faire se faire avoir comme tout le monde.

Antoine est un sportif, et s'entraîne beaucoup. Il doit pouvoir réagir et fuir à tout moment, alors sa carrure va avec la forme que s'est bâti. Carré et musclé, il mesure 1m80 et se trouve être vraiment fort. Il a l'allure un peu d'un culturiste, mais trop développé tout de même. Il a un physique plutôt passe partout, son allure imposante ne se remarque pas spécialement dans la rue, dans la foule. Il passe pour monsieur tout le monde. Il s'habille normalement. Il lui arrive même de porter des lunettes pour passer pour un geek et ne pas attirer l'attention.

Sa tenue lorsqu'il opère en discrétion sont des vêtements camouflage, cagoule, lunettes, on ne voit plus grand chose de lui et il se fond dans le paysage. Sinon, des fringues ordinaires font l'affaire, mais il choisit alors le terrain, parce qu'en agissant à semi découvert, il ne voudrait pas qu'on le reconnaisse. Alors il peut mettre une casquette et des lunettes noirs par exemple. Les vêtements de tous les jours sont pratiques et passe-partout. Jeans, t-shirt, baskets. Rien de bien extraordinaire.

Son caractère l'empêche d'être ami avec qui que ce soi, il est sûr de lui, direct, froid et calculateur. Il a un caractère fort, il ne se laisse pas faire. Il a appris tôt à se défendre - majoritairement à cause du temps passé dans les rues et les établissements pour enfants. Il ne laisse personne lui dire ce qu'il doit faire.

C'est un tueur, il n'a donc pas d'état d'âme. Il fait le boulot pour lequel on le paye et ne regarde pas qui il doit tuer. Il fait preuve d'un détachement complet. Il est impitoyable. Il ne montre aucune émotion, peu importe que ce soit une personne qu'il connaisse ou non. Il peut tuer pour le plaisir et pour se défendre. Si une personne ne lui revient pas et tente de se servir de lui, il n'hésitera pas l'éliminer. Il aime également se servir des autres, quitte à les humilier. Il fait tout pour obtenir ce qu'il souhaite. Si cela veut dire éliminer les obstacles gênants, il n'hésitera pas.

Antoine est une personne cultivée et très intelligente. Il analyse tout et tout le monde. Il a des reflex plutôt travaillés, il est toujours à l'affut et assure toujours ses arrières. Il agit de façon rapide et efficace, ayant toujours préparé ses actions. Il sait comment traiter les gens. Il sait leur montrer l'image qu'ils souhaitent voir pour mieux les avoir. Il sait manipuler son monde. Il sait comment se débarrasser d'un corps sans laisser de traces. Dénué d'émotions, il ne regrette rien ni personne.

Il est anti-héros. Il ne comprend pas qu'on puisse se sacrifier et agir pour les autres. Il considère que l'attachement est une faiblesse. Il est donc un solitaire, surtout après ses nombreuses petites histoires ratées plus jeunes dont il ne parle jamais. Il n'a aucun avis rangé sur les mutants, les Avengers et les organisations comme HYDRA et le SHIELD, ce sont des affaires qui ne le concernent pas et même s'il les connait, cela ne le touche pas plus que ça. Il agit dans son seul intérêt.

21 Juin 1973 - 21:45 :
Une femme à l'allure douteuse arrive aux urgences de l'hôpital Necker à Paris, enceinte et prête à accouchée. Elle a mauvaise mine, malade peut-être, mais cela s'avère plus compliqué que cela n'y paraît. Le questionnaire de l'urgentiste déniche des éléments très inquiétants. L'enfant va-t-il survivre et sera-t-il normal ? La femme est droguée, en état de manque, ce qui veut dire qu'elle se droguait pendant sa grossesse. L'enfant n'a pas grandes chances de survie.

4:20 le jour suivant :
L'accouchement est difficile. Le temps n'est pas pour l'aider plus et son état non plus. Elle ne peut même plus pousser pour laisser l'enfant sortir. La décision est prise d'opérer une césarienne pour donner une chance à l'enfant. La mère commence à donner des signes de faiblesse et il se peut qu'elle ne survive pas à la naissance.

4:45 :
On entend les cris de l'enfant sorti du ventre de sa mère qui s'enfonce et donne des signes de faiblesses évidents. Les médecins ont beau faire ce qu'ils peuvent mais la mère ne survie pas à la délivrance. L'enfant est orphelin. Le père n'est pas là et on ne sait même pas qui il peut être à ce moment précis.

L'enfant est confié aux bons soins des infirmières et surveillé étant donné l'état de santé de sa mère. Malgré tout, les signes vitaux semblent stables et il ne sembles avoir aucun signes de faiblesse quelconques.

29 juin 1973 - 9:30 :
Une femme arpente les couloirs de la maternité, elle porte une pochette dans ses mains et se dirige tout droit vers le bureau des admissions de la maternité. Sur ses talons une jeune femme qui la suit comme son ombre. Elles sont tous deux là pour récupérer l'enfant. Son père n'a pas donné de nouvelles et il est temps qu'il quitte l'hôpital. C'est avec un crève cœur que les infirmières confient le bébé, plein de vie, quitter la salle en compagnie des agentes des services sociaux. Celui-ci va rejoindre les orphelins d'un centre de Paris à l'orphelinat des Armées.

1973 - 1983
Antoine, c'est comme cela qu'on a appelé l'enfant en l'absence de parents qui viennent le voir. Pas de grand parents, oncle ou tante, pas même de père à l'horizon. Le jeune garçon se montre chétif et distant. Il n'aime pas la vie en orphelinat, mais aime beaucoup l'école. Il étudie d'ailleurs bien et se montre brillant. Mais sa carrure ne lui vaut que des ennuis et il prend ses distances de tous les autres enfants.

Il aime les mathématiques et les sciences. Il s'intéresse un peu à tout et le sport semble devenir son exutoire. Il passe beaucoup de temps à courir, à faire du karaté, ou d'autres sports qu'il peut pratiquer avec l'aide de l'orphelinat. Parce que personne ne s'intéresse à lui. Il a pourtant des qualités, mais il n'est guère sociable. Il subit d'ailleurs souvent les foudres de ses camarades de jeu ou de classe. Il ne peut pas toujours se défendre devant le nombre. Il est battu, maltraité. Cela n'arrange pas sa sociabilité. Et même s'il se concentre sur ses études, des idées noires commencent à pointer le bout de leur nez et son caractère se forge déjà, démontrant un détachement et effaçant les émotions de son comportement.

Son père va revenir de nul part, histoire de faire sa connaissance alors qu'il atteint ses huit ans. Il se dit que c'est enfin sa chance de tisser des liens. Mais il ne semble pas vraiment impliqué et démontre une drôle d'attitude. La preuve est pourtant faite que c'est effectivement son père. L'ADN ne mentant pas, il doit passer du temps avec cet homme qu'il ne connait pas et qu'il n'apprécie pas non plus. L'avenir va lui démontrer qu'il aurait du s'en douter. Il a de drôles de manières et sent l'alcool. Il ne veut pas passer du temps avec lui, mais il n'a guère le choix.

Les choses changent vite quand il commence à se montrer violent. Les visites sont interrompues lorsque l'une des femmes qui prend en charge son dossier remarque des marques sur son corps qu'Antoine ne dissimule pas. Il se sent libéré de ce père qu'il ne veut pas. Il se dit que pour une fois, le système joue en sa faveur. Mais il se retrouve de nouveau seul. L'isolement ne le quitte plus. Et ses pensées bien noires d'accumules avec lui. Il efface encore plus ses émotions et commence même à aimer faire du mal même si ce n'est pas encore de façon gratuite. Il ne s'en prend qu'à ceux qui s'attaquent à lui. Et il commence à travailler ses scénarios pour ne pas attirer l'attention sur lui, se jouant des gens en leur montrant le visage d'un enfant fragile et inoffensif.

1983 - 1989
Antoine aime toujours autant l'école et étudie dur. Il continue le sport et pratique le football et cours beaucoup. Il n'aime pas partager du temps avec ses camarades de sport, mais fait ce qu'on attend de lui. Il évite les conflits, mais ils ont tendance à le suivre et le poursuivre. Alors il se rebeller. Le sport a commencé à faire de lui un homme et il est capable de se défendre. Mais les ennuis ne sont jamais loin et c'est souvent lui qu'on accuse et qui se retrouve sous le feu des projecteurs. Mais peut-être est-ce motivé ? Il a beau essayer de manipuler son petit monde, ce n'est pas encore efficace pour qu'on ne le suspecte pas. Il doit encore travailler là-dessus.

24 Juin 1989 - 15:00
A quelques jours de ses seize ans, Antoine se retrouve sur le terrain de foot et jour le match de qualification de son équipe pour la finale de la coupe du département. Le match se passe bien, mais la suite va changer un peu la donne. La match gagné, les jeunes devraient se réjouir, mais il semble que le jeune Antoine n'attire encore les foudres du caïd de l'équipe : le gardien de but, capitaine de l'équipe, qui ne l'aime pas et le lui fait savoir quand il le peut. Il attend donc que tout le monde soit parti pour s'en prendre à lui. Mais ce jour précis va faire éclater une partie de lui même qu'il ne connaissait pas encore. C'était la fois de trop pour lui.

20:50
Antoine marche dans les rues pour rentrer au refuge où continue de vivre depuis sa naissance. Il a faim et se demande ce qu'il y aura au dîner. Une main attrape le col de sa veste et le force à reculer. Un groupe de garçons mené par le capitaine de l'équipe de foot où il joue sont bien décidés à le molester. Quel courage ! Quatre contre un, c'est tellement facile. Deux d'entre eux l'attrapent et l'empêchent de bouger et le capitaine le frappe. Un premier coup au visage le sonne, la pommette est douloureuse. Il ferme les yeux et ravale un gémissement. Mais le deuxième coup lui arrache un râle. Il frappe l'estomac. La douleur est forte et il sent une larme de douleur lui couler sur la joue. Et au moment de frapper le troisième, une force se prend de lui et la déflagration est intense, une force qui vient du fin fond de son estomac, lui donnant une force inconnue et une onde repousse les assaillants. Son visage change alors et un sourire se dessine au coin de ses lèvres. Enfin les choses vont changer...

" Stop !!! "

Mais que lui arrive-t-il ? Il ne le sait pas encore, mais alors que les assaillants reviennent à la charge, le champ de force qui l'entoure les empêche de le toucher. Le regarde noir, le front levé. Il fait face à ses assaillants. Et quand l'un d'eux veut encore s'attaquer à lui, Antoine tend la main et celui-ci glisse contre le mur avec violence, un peu sonné. Les autres prennent peur et ils s'enfuit, l'un d'eux s'écriant : " Vas au diable, espèce de monstre " Antoine, sourire en coin à franchi un nouveau cap.

1989 - 1991
Antoine est un mutant. Cela ne va pas arranger ses affaires, parce que les gens ne le comprennent pas et il doit cacher son état pour ne pas subir les foudres des personnes qui le dénigrent sans raison. Ses études sont sa priorité. Mais il fait de nombreuses recherches pour comprendre son état, ses pouvoirs. Il découvrent les mutants et les actions menées dans le monde. Les mauvaises choses faites ceux qui décident de devenir mauvais, mais aussi les bonnes choses comme ce que fait le Professeur Charles Xavier en aidant les mutants à s'intégrer. Mais il préfère sa solitude. Il va donc apprendre seul.

Quand les endroits où ils séjournent finissent par savoir ce qu'il est, ils le chassent. Il va donc aller de foyer en foyer en espérant que rien ne se passe, faisant profil bas et cachant ses pouvoirs. Il refuse pourtant de se laisser faire et on finit toujours par apprendre ce qu'il est. Des " accidents " qui ont tendance à se multiplier autour de lui. Cela le force alors partir. Mais lorsqu'il atteint la majorité, il va devoir se prendre en main et faire tout seul, se cherchant un endroit où vivre et un emploi pour subvenir à ses besoins. Il a pour chance une bourse pour continuer à étudier. Mais il doit aussi faire attention à ne pas dévoiler trop son côté sombre. Il le travaille, le peaufine et recherche des moyens de ne pas attirer l'attention et de faire disparaitre ses traces.

Dans le même temps, il développe ses pouvoirs et s'exerce. Il comprend comment fonctionne son champ de protection, il arrive même à en définir les limites et sa résistance. Pour ce qui est de bouger les objets, il essaye tout et n'importe quoi. Il bouge des objets de plus en plus gros. Il sait qu'au delà d'une voiture, il ne peut pas soulever plus lourd. Il peut les déplacer dans l'espaces et là encore, les objets lourds sont plus difficile à déplacer. Alors il fait toutes les tailles et toutes les distances, tous les vitesses possibles pour enfin trouver toutes les limites possibles à sa télékinésie. Il n'hésite pas à partir en chasse pour tester. Les animaux étant ses cibles vivantes. Rats, chats et chiens errants, gibiers... tout y passe. Il peut ainsi trouver la mesure de sa force et en parallèle il peut aussi tester ses techniques de destructions de preuves et d'effacement de traces.

1991 - 2023
Fin des études
Il ne pourra pas étudier toute sa vie. Il lui faut choisir un chemin de vie, mais avec ses pouvoirs, il ne peut pas prétendre à rester au même endroit trop longtemps. Il bouge tellement qu'il se dit qu'il ne pourra jamais obtenir le job dont il rêve : chercheur. Il change souvent son apparence pour brouiller les pistes aussi. Il est traqué, surveillé et il ne peut pas envisager faire ce dont il rêve. Alors il faut choisir un chemin différent et surtout trouver un emploi qui puisse lui permettre de vivre. Mais en France, la chasse aux sorcière est ouverte et les mutants ne sont pas les bienvenus. Cela force notre jeune ami à voyager et se cacher. Ca et là des accidents arrivent. Antoine n'hésitant pas à faire disparaître les individus s'intéressant de trop près à lui. Mais il ne peut pas faire sans qu'un jour il n'attire l'attention, même en prenant toutes les précautions. Il peut trouver toujours plus malin que lui et n'y tiens pas vraiment. Même s'il fait attention et qu'il sait masquer ses traces, il y aurait bien un moment où on le découvrira.

Où aller ?
Antoine prend des petits jobs, des missions temporaires pour gagner un peu d'argent. Livraisons, restauration... Mais il doit squatter pour économiser. les endroits sont sordides, éloignés, inhabités. Il sait se montrer patient, gentil, montrant une figure sympathique. Il peut ainsi accumuler assez pour partir. Mais où aller ? Il doit se renseigner sur la conditions des mutants dans les autres pays pour essayer de savoir où il soit le moins dangereux de vivre. Mais il n'y a nulle part ailleurs où vivre en paix. Il faut juste en choisir un où les mutants ont le moins de risque de mourir. En Suisse, il semble que les mutants ont moins à craindre. Alors il passe du temps là-bas. Il travaille comme chauffeur pour un membre de la pègre. Il met donc un pied dans un cercle vicieux. Il va pouvoir découvrir son plein potentiel. Cela lui permet de continuer de tester ses pratiques et de peaufiner ses méthodes.

Un emploi qui lui correspond
Après une année passée à jouer le chauffeur, il peut enfin changer de statut et gravir les échelons. Il devient alors garde du corps. Le sport aura porté ses fruits et lui donne un statut qui va lui permettre de devenir celui qu'il est à présent. Et donc durant une dizaine d'années Antoine devient la main armée d'un seigneur de la pègre qui a pied à terre à Berne, en Suisse, mais qui voyage souvent à New York pour ses affaires. Il a l'habitude de s'entourer des personnes avec des talents particuliers. Antoine n'est donc pas le seul mutant à travailler pour cet homme. Et la ville de New York devient un second refuge lorsqu'ils voyagent. Il peut punir, frapper, tuer, prend même plaisir à le faire. Le détachement dont il fait preuve fait de lui une arme implacable. Il libère sa fureur et sa frustration pour faire mal, pour torturer et pour tuer.

Mais en contre partie, il fait la connaissance du monde du jeu et surtout avec l'alcool. Il contrôle tout cela au début. Le jeu, il contrôle plutôt bien. Ce n'est pas non plus ce qui l'attire le plus. Mais l'alcool, c'est autre chose. Lorsqu'il se sent miteux, qu'il repense à sa vie, son enfance extrêmement douloureuse, il boit. Il boit pour oublier, pour dormir sans rêver, il boit pour soulager la mauvaise opinion qu'il peut avoir de lui même par rapport à son succès inexistant avec les femmes et pour tout ce qu'il a pu subir plus jeune. Il boit pour noyer du même coup ses idées noires dans une bouteille de scotch.

De garde du corps à tueur
La pègre de New York est dure, elle ne montre pas de pitié et lorsqu'il accompagne son seigneur et maitre, il ne fait pas que le protéger, mais commence à utiliser ses pouvoirs pour d'autres tâches qui ne l'impliquent plus. Il ne porte pas d'armes, il n'en a pas besoin. Il peut bouger des objets, et des petits objets qui vont très vites. L'idée germe ensuite de faire des objets telles des billes assez légères pour qu'elles soient rapides et devenir des armes. Il les garde avec lui pour s'en servir de munitions.

Il cherche à s'émanciper, à faire carrière seul, ne plus dépendre que de lui même. Les gens l'ennuient. Il ne veut plus dépendre de personne. Mais le jeu et l'alcool lui demande de toujours gagner plus. Il accepte donc en parallèle des missions pour gagner plus d'argent et se faire la main avec son pouvoir. Il est doué, très doué, c'est certain et efficace. Ce qui ne passe pas inaperçu dans la pègre. Il est donc reconnu et demandé. Cela lui rend sa confiance en lui. Il peut tuer, il n'a pas de problème avec ça. On l'a toujours rejeté, il s'est donc endurci et a fini par rejeter les autres, se mettant à l'abri émotionnellement. C'est d'ailleurs un trait de caractère qui fait sa notoriété dans le milieu : il n'a pas d'état d'âme et exécute sans le moindre regret. Ses expériences passées sont son moteur. Et lorsqu'il tue, il revoit tout le mal, toute la souffrance de son passé. Cela deviendra son exutoire. Mais il a appris également à se servir des autres à montrer un visage de confiance pour mieux tromper son monde.

Installation à New York
Antoine commence à se lasser de servir un maître et ne rêve que de liberté. Mais comment se libérer ? Le destin va jouer en sa faveur. L'attaque de New York menée par Loki sera son allié. Il tente de couvrir son maître, non par loyauté, mais pour le cas où, s'il s'en sortait, pouvoir se couvrir. Mais lorsque le véhicule se retrouve à portée de tir d'un Shitauri, il saute hors de la voiture et laisse les autres à leur sort. Sa bulle de protection le protège et il parvient à se cacher.

Une fois le portail refermé, il doit se trouver un endroit où aller. Il ne connait personne d'autre ici que les gens avec qui son maître faisait affaire. Il se peut alors qu'il puisse se trouver un emploi et un endroit où vivre. Mais dans l'état des choses, il se trouve un endroit abandonner pour y rester le temps de se faire assez d'argent pour vivre et avoir un endroit à lui. Les mutants restent des gens traqués et incompris, même ici. Il doit donc se montrer prudent. Il faut alors se faire connaître de gens qui ne le craignent pas et qui auraient besoin de services particuliers. Seule la pègre connait et respecte plus ou moins les mutants. Il y avait aussi la confrérie, mais elle n'acceptait pas l'usage de la force léthale. Hors Antoine aime ce qu'il fait. C'est sa manière de ne pas sombrer. Et peut exercer son côté noir sans risquer de devenir fou.

Cela prendra environ un an à prendre tous les contrats miteux et se faire de l'argent. Il délaissera l'alcool volontairement pour garder son objectif en vue et obtenir ce qu'il cherche depuis soi longtemps : sa liberté. Mais ce n'est pas sans avoir un impact sur sa santé mental. Il est violent, brutal. Et arrive enfin un contrat qui lui donnera l'argent nécessaire pour enfin prendre un appartement. Les contrats inter gang ne payaient pas assez. Mais tuer un sénateur, une personne importante payait bien plus et cette opportunité allait lui donner la chance de faire ses preuves et se faire connaître au delà de ses espérances. Surtout quand on sait que ce sénateur allait se présenter au présidentiel et qu'il était un proche du président en place. Il sait que cela lui vaudra d'être l'une des personnes les plus recherchées des Etats Unis, mais qu'importe. Il se charge de lui sans émotions ni états d'âme, comme toujours.

Même s'il ne possédait pas de nom de code, on l'appelait tout de même "l'ange noir". Son allure d'ange cachait une facette tout autre et méritait bien ce surnom. Après le meurtre d'un sénateur, même véreux, ce surnom ne conviendra plus vraiment. Mais peu lui importait. Alors il suivit sa proie comme un chasseur, analysant tout ses faits et gestes et le débusquant au meilleur moment. Il le fit prisonnier dans sa propre maison alors que sa famille était absente. Il le tortura, le fit souffrir durant des heures, réclamant sa pitié. Et finalement l'exécuta avant de le faire fondre dans un bain de chaux vive. Aucune traces, aucun cadavre et surtout, pas de mobile ou encore de traces et indices. Antoine avait pensé à tout, gants et semelles amovibles sur ses chaussures pour brouiller les pistes... Il avait pensé à tout.

Le tueur de l'ombre
Une fois la prime empochée, il pense à éliminer le commanditaire et fait disparaitre tout ce qui le rattache à lui. Pas de risque d'être retrouvé. Il se trouve un endroit moins miteux où vivre quelques temps. Mais il ne peut pas encore prétendre avoir un endroit décent. L'argent commence à arriver. Les contrats s'enchainent, le forçant même à voyager, mais lui permet de faire sa fortune. Il tient à son indépendance. Il n'accepte donc aucun contrat qui l'enchaine à une partie ou une autre. Pourtant tant de personne tente de le recruter. C'est ce qui lui permet de négocier les contrats et l'argent devient plus attrayant. Il veut pouvoir bien vivre et pendant les années qui suivent, l'argent va couler à flot, les contrats également. beaucoup de gens sont près à payer pour éliminer un rival. S'il pense qu'on veut l'entourlouper, il peut simplement éliminer la menace avant qu'elle ne l'élimine, envoyant des restes de celui-ci à sa famille pour leur faire comprendre qu'ils pourraient être les suivant s'ils leur prenaient l'envie de représailles.

Le jeu peut aussi lui apporter une autre source de revenu, mais il reste dans le contrôle fixant une limite à ne jamais dépasser. Malgré cela, il arrive quelque fois à empocher un joli pactole qu'il met de côté. Il doit avoir assez s'il devait un jour raccrocher pour une quelconque raison. Pour le moment, pas il n'a pas besoin d'y songer, mais il fallait s'y préparer. Si un jour il devait disparaître, il serait prêt. D'autant que ses problèmes d'alcool ne sont plus un problème. Du moins pour le moment...

Et Thanos arrive. Mais Antoine est désormais installé, il a beaucoup d'argent, il mène une vie plutôt bien remplie et enchaîne les contrats. Il en aura assez pour tenir durant les années sombres. Car durant cette période, les contrats se font rares. Et avec la moitié de la population disparue, la moitié des contrats disparaissent avec eux. Cela n'arrange pas ses affaires, mais il parvient à vivre plutôt bien. Pourtant ses vieux démons le poursuivre et l'alcool revient lentement dans sa vie. Il contrôle pour le moment, mais le mieux serait d'arrêter de boire. Seulement avec cette période sombre, de disette de contrats juteux qu'il pouvait avoir, cela n'arrange pas son mental. Il y pensera plus tard...

Il ne montre pourtant pas sa richesse. Il ne cherche pas à vire comme un prince, mais juste à ne manquer de rien. Il s'offre alors une caravane vintage grand luxe, installée dans un coin isolé de Staten Island, dans un ancien camping. Il y vit une vie paisible entouré d'arbres, près de l'eau avec les lumières de la ville la nuit, le pont Verrazzano tout proche. Un coin de paradis pour lui qui a toujours vécu au crochet de la pègre. Cela marqua son indépendance une fois pour toute. Il ne dépend plus que de lui-même.

Quel la pègre soit bénite
Antoine se moquent des héros. Ils meurent pour sauver des gens. Quelle perte de temps. Son caractère endurci ne comprend pas un tel sacrifice. Il ne sera jamais prêt à faire le sacrifice de sa personne, surtout pas pour autrui, et surtout pas gratuitement. C'est un loup solitaire qui tue pour vivre et tant que la pègre ou n'importe qui d'autre paye pour cela, il ne s'arrêtera pas de travailler. N'ayant pas d'état d'âme, il peut tuer n'importe qui. Seul son intérêt propre compte. La vie n'a pas été tendre avec lui et il ne tombera jamais dans le piège de l'amitié ou de l'amour. C'est une perte de temps et une diversion dont il ne veut pas s'encombrer. L'alcool est sa seule amie, elle ne le quitte pas vraiment. Il est devenu cependant plus raisonnable, mais il n'est pas à l'abri d'un dérapage dans une période plus sombre où il se perd dans des souvenirs qu'il aimerait tant oublier.

Aujourd'hui, il travaille toujours pour le plus offrant, négociant les contrats à prix d'or mais donnant des garantis. En sachant que si le contrat est foireux, ils risquent d'y passer, ils ne tentent pas de s'attirer les foudre de notre assassin sans foi ni loi. Il a encore de beaux jours devant lui. Tant qu'il prend ses précautions, il peut travailler encore longtemps. Il met son argent de côté, il ne dépense pas à outrance, mais il aime jouer et il peut gagner beaucoup. Il joue au poker, parie et accessoirement, joue au casino, mais il se fixe des plafonds qu'il ne dépasse jamais, toujours dans le contrôle. Il profite de la vie, mais ne s'attache pas. Il a essentiellement des relations de travail avec qui il sort parfois et des aventures avec des filles qui se moquent bien de savoir qui il est, et qui lui servent plus de passe temps. Et de temps à autre, quand il s'ennuie, il peut s'amuser à faire souffrir un peu les gens. Il se choisit alors une victime, soigneusement, l'approche pour gagner sa confiance et s'amuser avec elle. Il peut alors devenir adorable et dès que vous lui tourner le dos, il vous enlève, vous torture, joue avec vous et vous tue enfin pour faire ensuite disparaître votre corps. Souvent une personne avec un passé douteux, ou un penchant déviant. Il déchaine ainsi sa fureur de son passé et libère toute la violence dont il est capable. Cela lui permet de maintenir ses techniques à niveau et d'apaiser son côté sombre sans qu'il ne le rendre fou.